Créer son entreprise en franchise demande souvent des moyens financiers importants. Droit d’entrée, honoraires des spécialistes, location ou achat d’un local et agencement ou encore avance de trésor pour l’achat des stocks, le montant du ticket d’entrée est souvent conséquent. Dans la très grande majorité des cas, les réserves personnelles du créateur ne suffisent pas à couvrir les frais de création et de fonctionnement des premiers mois. Apport personnel, aide financières des proches ou encore emprunt bancaire, zoom sur les différentes pistes à disposition pour boucler votre budget de création d’entreprise en franchise.
Vous avez trouvé la franchise qu’il vous faut et vous désirez investir ? Sachez qu’un minimum de 30% de l’investissement initial en apport personnel est impératif. Ce minimum peut même être supérieur à 30% selon le niveau de risques de l’activité. En règle générale, le calcul de l’apport personnel minimum s’établit sur le dossier prévisionnel : il doit couvrir les frais d’établissement, l’achat des stocks et les besoins en fonds de roulement.
Sans ce minimum, toutes les portes des organismes bancaires resteront irrémédiablement closes.
Si vos fonds propres sont insuffisants, votre famille ou un partenaire associé peut venir les compléter. On appelle cela la « love money ». Plusieurs cas de figure s’offrent alors à vous :
- L’associé souhaite juste aider financièrement le créateur en franchise : le prêteur ne revendique pas d’actions ou de parts dans la société et ne veut pas de pouvoir de décision. Dans ce cas, la meilleure solution est de passer par un don manuel. Cette solution permet aux parents ou grands-parents de transmettre, sans impôts, jusqu’à 30 000€ tous les 15 ans ;
- L’associé souhaite apporter une aide financière en échange d’une prise de capital : le montant de l’apport réalisé peut être proportionnel ou non au nombre de parts distribuées. Tout est d’affaire d’entente au préalable avec les proches impliqués ;
- L’associé souhaite s’investir personnellement dans les affaires : dans ce cas de figure, l’investisseur est également acteur. Le nombre de parts distribuées est alors généralement proportionnel au montant investi.
Le crowdfunding ou financement participatif entre également en compte dans la constitution d’un apport personnel. Il est de plus bien vu par les banques, les donateurs faisant confiance au projet et lui donnant de ce fait un crédit supplémentaire.
Vous avez réuni l’apport personnel suffisant grâce à l’aide de vos proches et souhaitez donc obtenir le complément nécessaire à la création d’une franchise qui marche ? Il est désormais temps de prendre rendez-vous avec votre banque.
Sachez tout d’abord que les dossiers de demande de crédits professionnels sont épluchées plutôt deux fois qu’une par les organismes bancaires. En effet, les chiffres montrent qu’un crédit aux entreprises est sept fois plus risqué qu’un crédit aux particuliers.
Il est demandé aux créateurs de fournir des garanties suffisantes pour que la banque puisse, en cas de défaillance, rentrer dans son argent. Ces garanties peuvent être apportées :
- Par les nantissements sur les biens immobiliers ;
- Par la caution personnelle ;
- Par la caution d’un organisme tiers.
Pour se donner les meilleures chances de réussite de décrocher un prêt, vous devez impérativement aligner des chiffres mais aussi prouver votre motivation et la viabilité de votre projet. L’emprunt bancaire ne dépasse que très peu souvent 70% de l’investissement global de la création d’entreprise.
Les taux étant très variables d’une banque à l’autre, il est bien évidemment conseillé de faire jouer la concurrence.
Réunir l’apport personnel
Recourir à la famille ou à un associé
Emprunter à la banque